As announced in my previous blog, I am going to dwell a bit on the relationship between Luxembourg and the Association of South-East Asian Nations (ASEAN), a best practice and obvious illustration of the way we cultivate, maintain and foster economic and diplomatic relations with economies that are of key interest for our members, Luxembourg’s businesses. Continue reading
Après le semestre européen : la semaine européenne
La semaine en cours peut être qualifiée de profondément européenne! Grand soulagement pour les cœurs europhiles du Vieux continent : le nouveau Président de la République française n’a pas l’intention de tourner le dos au projet européen, il prône l’ouverture, le libre-échange et la cohésion de la société européenne. Ce n’est pas la Marseillaise qui retentit à son arrivée à l’esplanade de la fameuse pyramide, ce sont les notes de Beethoven – Emmanuel Macron a choisi de jouer l’hymne officiel de l’Union européenne et il a fait passer le message. Continue reading
Lëtzebuergesch : Lingua franca vs. unica lingua
Que ce soit en luxembourgeois, français, allemand ou anglais – la langue luxembourgeoise refait la une des journaux au Grand-Duché et ce notamment suite au dépôt des deux pétitions publiques n°698 et n°725 en août et en octobre de l’année dernière. Continue reading
The delicate art of preparing the future
We can say without doubt, that planning the future is a matter that does concern all of us. Running a company bears the immense responsibility of assessing the risks in an environment where the future state of the corporate world is very difficult to predict. However, the norm in many companies – and this counts for large and small entities – is that we are often very busy with the daily business, putting out little fires here and there, leaving us with little time to reflect. New ventures – such as developing new products, adapting new business models, tapping into new markets – happen sometime by chance, often in response to external events that seem often beyond our control. Continue reading
La réduction du temps de travail : un frein à la croissance qualitative ?
Le débat sur une éventuelle réduction du temps de travail est récemment revenu sur le devant de la scène. Il convient de préciser les termes de ce débat, alors que l’économie luxembourgeoise se caractérise notamment par une surchauffe sur le marché de l’emploi où les entreprises peinent à trouver la main-d’œuvre qualifiée requise, de sorte que le phénomène de l’emploi frontalier et immigré s’est développé de manière quasiment exponentielle. Continue reading
Viser les étoiles tout en gardant les pieds sur terre
L’annonce en février 2016 du ministre de l’Economie Etienne Schneider, de faire du Luxembourg « le premier pays européen à exploiter et à valoriser les ressources spatiales », a été très bien accueillie. La presse internationale s’est vivement intéressée au sujet et les retombées médiatiques ont contribué à faire rayonner le Luxembourg au-delà de nos frontières.
2017 : quand digitalisation rime avec esprit d’entreprendre
L’année 2017 sera notamment marquée par l’accélération des processus de digitalisation de la société et de l’économie et, espérons-le, par la nécessaire promotion de l’esprit d’entreprise, surtout eu égard à l’introduction imminente du nouveau statut des Sàrl simplifiées. Ces deux enjeux sont liés: la digitalisation – avec ses ramifications comme l’automatisation, la connectivité et la déminéralisation, avec ses nombreux artéfacts autour du « Tout – Smart », de l’internet des objets, du « big data », mais aussi ses nombreux défis comme la sécurité et la confidentialité – peut véritablement être qualifiée de « game changer ». Les règles du jeu ont changé et les entreprises du commerce traditionnel sont confrontées à de nouveaux canaux de distribution et modèles d’affaires, en passant par l’industrie 4.0 et les prestations de services autour d’équipes pluridisciplinaires jusqu’à la disruption des métiers financiers dans le cadre de la vague des « FinTech » : tous les secteurs et toutes tailles d’entreprises sont concernés. Continue reading
Pensions : contre le statu quo
L’IGSS a récemment diffusé son « Bilan technique du régime général d’assurance pension – 2016 »[1], un document riche d’enseignements et qui met clairement en relief la nécessité absolue de remettre sur le métier la réforme des pensions.
Depuis de nombreuses années déjà, la Chambre de Commerce met en exergue cette hypothèque, pour notre modèle économique et social, que constitue le financement des pensions. Dans son avis publié en avril 2012 à propos de ce qui allait devenir la loi du 21 décembre 2012 portant réforme de l’assurance pension [2], la Chambre de Commerce estimait que les ajustements techniques proposés dans cette réforme (soit schématiquement une diminution graduelle des taux de majoration proportionnelle, un renforcement des règles anti-cumul et l’introduction sélective de modérateurs du réajustement des pensions aux salaires réels) étaient insuffisamment incisifs pour assurer durablement le financement du régime de retraites. Elle affirmait même qu’un véritable « âge d’or économique » serait requis afin de minimiser les effets de la catastrophe annoncée et qu’une réforme future était « d’ores et déjà implicitement nécessaire ».
Les convictions d’hier mises à l’épreuve
L’année 2016 est sur le point de s’éclipser et ce fut une année intéressante à bien des égards. Je souhaite dans ces lignes tenter de capter un « sentiment » général, voire un malaise profond qui s’est sans doute renforcé en 2016 et qui va encore nous accompagner en 2017 et au-delà. Et du fait de l’ouverture du Luxembourg, tout bouleversement international se répercute, tôt ou tard, dans la « socio-économie » grand-ducale.
L’équation budgétaire : surplus virtuels + vrais déficits = endettement croissant
Le Gouvernement a présenté le 12 octobre dernier non seulement le budget 2017, mais également, pour la 3ème fois, le projet de budget pluriannuel (2016-2020 en l’occurrence). Malgré qu’on peut qualifier ce projet de « budget de croissance », alors qu’il se base sur des performances économiques ambitieuses, je décèle dans cette mouture budgétaire un goût de « trop peu ».
Trop peu du point de vue de la forme même du budget, tout d’abord. Il y aurait beaucoup à dire à ce propos, mais je me cantonnerai ici à la nécessité de simplifier le format du « paquet » budgétaire, en opérant une distinction plus nette qu’actuellement entre, d’une part, le budget annuel avec ses multiples articles, et, d’autre part, la programmation budgétaire pluriannuelle. Cette dernière ne peut se baser sur une approche « par article » détaillée. En d’autres termes, elle ne peut se contenter de n’être qu’une sorte de redite du budget de l’Etat avec davantage de colonnes… La programmation en question doit plutôt tracer le cadre général de la politique budgétaire, fixer les accents et les priorités politiques pour les années à venir et la façon dont ils s’inscrivent dans un horizon de moyen terme. Continue reading