Au début des années 2000, au moment de la révolution numérique, certains
économistes se sont mis à imaginer des pays développés sans usine, prônant une
transition accélérée vers l’économie de la connaissance. S’appuyant sur la
réussite de la place financière et de certains secteurs des services, d’aucuns s’imaginaient
tout autant le Luxembourg miser intégralement sur ces nouvelles activités et
délaisser quelque peu le secteur industriel dans ses politiques publiques. Le
Grand-Duché achèverait ainsi l’évolution de son économie, entamée à la fin des
années 70, de la sidérurgie vers la finance et l’économie des services. Or, il
s’agirait là d’une grave erreur. Notre pays possède une base industrielle,
solide et dynamique de laquelle dépend une partie non négligeable de la croissance
future.
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